Décisions de la Cour d'appel fédérale

Informations sur la décision

Contenu de la décision

Date : 20060322

Dossier : A-318-05

Référence : 2006 CAF 122

CORAM:        LE JUGE SEXTON

                        LE JUGE EVANS

                        LE JUGE MALONE

ENTRE :

LUCY STELFOX

demanderesse

et

LE MINISTRE DU DÉVELOPPEMENT SOCIAL

(auparavant ministre du Développement des ressources humaines)

défendeur

Audience tenue à Edmonton (Alberta), le 22 mars 2006.

Jugement rendu à l'audience à Edmonton (Alberta), le 22 mars 2006.

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR :                                               LE JUGE SEXTON

Y ONT SOUSCRIT :                                                                                      LE JUGE EVANS

                                                                                                                        LE JUGE MALONE


Date : 20060322

Dossier : A-318-05

Référence : 2006 CAF 122

CORAM :       LE JUGE SEXTON

                        LE JUGE EVANS

                        LE JUGE MALONE

ENTRE :

LUCY STELFOX

demanderesse

et

LE MINISTRE DU DÉVELOPPEMENT SOCIAL

(auparavant ministre du Développement des ressources humaines)

défendeur

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR

(prononcés à l'audience à Edmonton (Alberta), le 22 mars 2006)

LE JUGE SEXTON

[1]                La demanderesse sollicite le contrôle judiciaire de la décision de la Commission d'appel des pensions qui a rejeté son appel formé contre la décision du tribunal de révision, lequel quant à lui avait rejeté la demande de prestations d'invalidité de la demanderesse fondée sur son état de santé, à savoir fibromyalgie et troubles psychiques.

[2]                Dans ses motifs, la Commission a examiné minutieusement la preuve, passé en revue les précédents et conclu que la demanderesse n'avait pas établi, selon la prépondérance de la preuve, qu'elle était invalide au sens de l'alinéa 42(2)a) du Régime de pensions du Canada.

[3]                Tout en reconnaissant que la demanderesse souffrait bien de fibromyalgie et de troubles psychiques, la Commission a fait observer qu'il existait une preuve médicale montrant que la demanderesse devrait être jugée apte à retourner au travail et que les patients atteints de fibromyalgie ne peuvent pas se permettre de ne pas faire d'exercices. En outre, la Commission a conclu non seulement que la demanderesse ne travaillait pas, mais encore qu'elle ne cherchait pas activement un travail adapté à son état et qu'elle ne suivait aucun recyclage.

[4]                Nous sommes d'avis que la Commission a appliqué le bon critère juridique et qu'aucune erreur n'apparaît dans la manière dont elle a apprécié la preuve.

[5]                Il nous est donc impossible de dire que la décision de la Commission comportait une erreur de droit ou que sa conclusion de fait était manifestement déraisonnable. Nous éprouvons de la sympathie pour la demanderesse, mais il n'appartient pas à la Cour de rejuger les affaires au fond.


[6]                La demande de contrôle judiciaire sera donc rejetée.

                                                                                                             « J. Edgar Sexton »

                                                                                                ________________________

                                                                                                                        Juge

Traduction certifiée conforme

David Aubry, LL.B.


COUR D'APPEL FÉDÉRALE

AVOCATS INSCRITS AU DOSSIER

DOSSIER :                                                                 A-318-05

(DEMANDE DE CONTRÔLE JUDICIAIRE DE LA DÉCISION RENDUE LE 3 JUIN 2005 PAR LA COMMISSION D'APPEL DES PENSIONS)

INTITULÉ :                                                                 LUCY STELFOX

                                                                                     c.

                                                                                     LE MINISTRE DU DÉVELOPPEMENT SOCIAL (auparavant le ministre du Développement des ressources humaines)

LIEU DE L'AUDIENCE :                                           EDMONTON (ALBERTA)

DATE DE L'AUDIENCE :                                         LE 22 MARS 2006

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR :             LES JUGES SEXTON, EVANS ET MALONE

MOTIFS PRONONCÉS À L'AUDIENCE PAR :    LE JUGE SEXTON

COMPARUTIONS :

James Mandick

POUR LA DEMANDERESSE

Florence Clancy

POUR LE DÉFENDEUR

AVOCATS INSCRITS AU DOSSIER :

James W. Mandick Professional Corp.

Edmonton (Alberta)

POUR LA DEMANDERESSE

Ministre de la Justice

Services juridiques de DSC/RHDCC

Ottawa (Ontario)

POUR LE DÉFENDEUR

 Vous allez être redirigé vers la version la plus récente de la loi, qui peut ne pas être la version considérée au moment où le jugement a été rendu.