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Date : 20060424

Dossier : A-258-05

Référence :  2006 CAF 148

 

CORAM :      LE JUGE NADON

                        LE JUGE SEXTON

                        LE JUGE EVANS

 

ENTRE :

EVA GRAD

demanderesse

et

 

LE PROCUREUR GÉNÉRAL DU CANADA

et  CHRISTINE TROCKI

défendeurs

 

 

 

Audience tenue à Toronto (Ontario), le 24 avril 2006.

Jugement rendu à l’audience à Toronto (Ontario), le 24 avril 2006.

 

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR :                                                    LE JUGE NADON

 


 

Date : 20060424

Dossier : A-258-05

Référence :  2006 CAF 148

 

CORAM :      LE JUGE NADON

                        LE JUGE SEXTON

                        LE JUGE EVANS

 

ENTRE :

EVA GRAD

demanderesse

et

 

LE PROCUREUR GÉNÉRAL DU CANADA

et  CHRISTINE TROCKI

défendeurs

 

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR

(Prononcés à l’audience à Toronto (Ontario), le 24 avril 2006)

LE JUGE NADON

[1]               Dans sa demande de contrôle judiciaire, la demanderesse sollicite l’annulation d’une décision de la Commission d’appel des pensions rendue le 27 avril 2005.

 

[2]               La question devant la Commission était de savoir si, lors du décès d’Earl Grad le 13 septembre 1999, la défenderesse, Christine Trocki, était sa « conjointe » aux termes du sous‑alinéa 2(1)a)(ii) du Régime de pensions du Canada, et si elle avait ainsi droit à une rente de survivant conformément au paragraphe 44(1) du Régime.

 

[3]               La Commission a répondu à cette question par l’affirmative. En particulier, la Commission a conclu qu’au moment où M. Grad est mort, lui et Mme Trocki cohabitaient dans le cadre d’une relation matrimoniale depuis au moins six ans.

 

[4]               Nous sommes convaincus qu’en se fondant sur la preuve dont elle était saisie, la Commission pouvait tirer cette conclusion. Comme il est impossible d’affirmer que la décision de la  Commission est manifestement déraisonnable, nous ne voyons aucune raison d’intervenir dans la décision.

 

[5]               Ce que la demanderesse nous demande, en fait, c’est de réapprécier la preuve de façon différente. Dans le contexte d’une demande de contrôle judiciaire, nous ne pouvons simplement pas le faire.

 

[6]               Par conséquent, la demande de contrôle judiciaire sera rejetée. Comme le procureur général n’a pas demandé les dépens, ceux-ci seront adjugés à la défenderesse, Christine Trocki.

 

« M. Nadon »

Juge

 

 

Traduction certifiée conforme

Evelyne Swenne, traductrice


COUR D’APPEL FÉDÉRALE

AVOCATS INSCRITS AU DOSSIER

 

DOSSIER :                                                                A-258-05

 

(DEMANDE DE CONTRÔLE JUDICIAIRE D’UNE DÉCISION DE LA COMMISSION D’APPEL DES PENSIONS RENDUE LE 27 AVRIL 2005)

 

INTITULÉ :                                                               EVA GRAD c. LE PROCUREUR GÉNÉRAL DU CANADA et CHRISTINE TROCKI

 

LIEU DE L’AUDIENCE :                                         Toronto (Ontario)

 

DATE DE L’AUDIENCE :                                       Le 24 avril 2006

 

MOTIFS DU JUGEMENT

DE LA COUR :                                                          LES JUGES NADON, SEXTON ET EVANS

 

PRONONCÉS À L’AUDIENCE PAR :                   LE JUGE NADON

 

COMPARUTIONS :

 

Eva Grad

Allison Gowling

 

 

POUR LA DEMANDERESSE

 

Stuart Herbert

 

 

Kirk MacPherson

POUR LE DÉFENDEUR, le procureur général du Canada

 

POUR LA DÉFENDERESSE, Christine Trocki

 

AVOCATS INSCRITS AU DOSSIER :

 

Eva Grad

Hamilton (Ontario)

 

POUR LA DEMANDERESSE

 

John H. Sims, c.r.

Sous-procureur général du Canada

 

SULLIVAN, FESTERYGA, LAWLOR & ARRELL

Avocats

Hamilton (Ontario)

POUR LE DÉFENDEUR, le procureur général du Canada

 

POUR LA DÉFENDERESSE, Christine Trocki


 

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