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Date : 20061122

Dossier : A-54-05

Référence : 2006 CAF 383

 

CORAM :      LE JUGE LÉTOURNEAU

                        LE JUGE PELLETIER

                        LE JUGE MALONE

 

ENTRE :

JOSEPH MICHAEL SZUCH

appelant

et

SA MAJESTÉ LA REINE

intimée

 

 

 

 

 

 

 

 

Audience tenue à  Saskatoon (Saskatchewan), le 22 novembre 2006.

Jugement rendu à l’audience à Saskatoon (Saskatchewan), le 22 novembre 2006.

 

 

 

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR :                                     LE JUGE MALONE

 


 

Date : 20061122

Dossier : A-54-05

Référence : 2006 CAF 383

 

CORAM :      LE JUGE LÉTOURNEAU

                        LE JUGE PELLETIER

                        LE JUGE MALONE

 

ENTRE :

JOSEPH MICHAEL SZUCH

appelant

et

SA MAJESTÉ LA REINE

intimée

 

 

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR

(Prononcés à l’audience à Saskatoon (Saskatchewan),  le 22 novembre 2006)

 

LE JUGE MALONE

 

[1]               L’appelant interjette appel du jugement rendu par un juge de la Cour canadienne de l’impôt le 21 janvier 2005. Le juge de la Cour de l’impôt a conclu, se fondant sur la preuve, que M. Szuch devait payer une pension alimentaire pour ses deux enfants en 2002, en application d’une ordonnance d’un tribunal. Il a également décidé que l’appelant n’avait le droit de réclamer de crédit pour personne à charge pour aucun de ses enfants conformément à l’alinéa 118(1)b) de la Loi de l’impôt sur le revenu (la Loi).

 

[2]               M. Szuch affirme maintenant que l’ordonnance du tribunal était caduque et que le juge a mal interprété l’alinéa 118(1)b) de la Loi.

[3]               Malheureusement, nous ne pouvons faire droit à aucune de ses allégations.

[4]               Une ordonnance provisoire d’un tribunal datée du 18 mai 2001 et déposée en preuve indique clairement que M. Szuch devait payer une pension alimentaire pour les deux enfants à moins que l’ordonnance soit modifiée par le tribunal. Il n’y a aucune preuve que l’ordonnance provisoire ait été modifiée par la suite. Par conséquent, nous ne sommes pas en mesure de conclure que le juge a mal compris la preuve ou qu’il a commis une erreur manifeste et dominante quelconque dans l’appréciation des faits.

[5]               Selon notre analyse, le juge a conclu à bon escient que la conséquence de l’application du paragraphe 118(5) était d’exclure l’appelant de la possibilité de déduction prévue au paragraphe 118(1). Dans la présente affaire, le juge a décidé à bon droit que M. Szuch devait payer une somme correspondant à la pension alimentaire pendant qu’il vivait séparé de son ex‑épouse pour cause d’échec de leur mariage. Aucune autre conclusion n’est possible dans le présent dossier.

[6]               Par conséquent, l’appel visant l’année d’imposition 2002 sera rejeté mais sans dépens.

 

 

« B. Malone »

Juge

 

 

 

 

Traduction certifiée conforme

Laurence Endale, LL.M.

 

COUR D’APPEL FÉDÉRALE

 

AVOCATS INSCRITS AU DOSSIER

 

 

 

DOSSIER :                                                             A-54-05

 

(APPEL D’UN JUGEMENT DE LA COUR CANADIENNE DE L’IMPÔT DATÉ DU 21 janvier 2005, DOSSIER N° 2004-3637 (IT)I)

 

INTITULÉ :                                                            JOSEPH MICHAEL SZUCH

                                                                                 c.

                                                                                 SA MAJESTÉ LA REINE

 

LIEU DE L'AUDIENCE :                                      SASKATOON (sask.)

 

DATE DE L'AUDIENCE :                                    LE 22 NOVEMBRE 2006

 

MOTIFS DU JUGEMENT

DE LA COUR :                                                       LE JUGE LÉTOURNEAU

                                                                                 LE JUGE PELLETIER

                                                                                 LE JUGE MALONE

 

PRONONCÉS À L’AUDIENCE PAR :                LE JUGE MALONE

 

 

COMPARUTIONS :

 

Joseph Michael Szuch

POUR SON PROPRE COMPTE

 

Brooke Sittler

POUR L’INTIMÉE

 

 

 

AVOCATS INSCRITS AU DOSSIER :

 

(sans objet)

 

 

POUR L’APPELANT

 

John H. Sims, c.r.

Sous‑procureur général du Canada

Ottawa (ON)

POUR L’INTIMÉE

 

 

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