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Cour d’appel fédérale

 

Federal Court of Appeal

 

Date : 20090624

Dossier : A-210-07

Référence : 2009 CAF 216

CORAM :      LE JUGE NOËL       
LE JUGE PELLETIER                    

                        LA JUGE TRUDEL

 

ENTRE :

APOTEX INC.

appelante

 

et

PFIZER CANADA INC. et PFIZER LIMITED

intimées

 

et

 

LE MINISTRE DE LA SANTÉ

 

intimé

 

 

Audience tenue à Ottawa (Ontario), le 24 juin 2009

Jugement prononcé à l’audience à Ottawa (Ontario), le 24 juin 2009

 

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR :                                                              LE JUGE NOËL

 


Cour d’appel fédérale

 

Federal Court of Appeal

 

Date : 20090624

Dossier : A-210-07

Référence : 2009 CAF 216

CORAM :      LE JUGE NOËL       
LE JUGE PELLETIER                    

                        LA JUGE TRUDEL

 

ENTRE :

APOTEX INC.

appelante

 

et

PFIZER CANADA INC. et PFIZER LIMITED

intimées

 

et

 

LE MINISTRE DE LA SANTÉ

 

intimé

 

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR

(prononcés à l’audience à Ottawa (Ontario), le 24 juin 2009)

 

LE JUGE NOËL

[1]               Bien que le présent appel vise l’ordonnance d’interdiction prononcée par la juge de la Cour fédérale au sujet de comprimés d’Apo-Amlodipine, on nous demande en fait de réexaminer la décision rendue par notre Cour dans l’affaire Pfizer Canada Inc. et Pfizer Limited c. Ministre de la Santé et Ratiopharm Inc., 2006 CAF 214; autorisation de pourvoi refusée, [2006] C.S.C.R. no 335 (Ratiopharm) à la lumière de l’arrêt de la Cour suprême du Canada Apotex Inc. c. Sanofi-Synthelabo Canada Inc., 2008 CSC 61 (Sanofi).

 

[2]               Il est bien établi que notre Cour n’infirmera une de ses décisions que s’il est démontré que la décision en cause est manifestement erronée, en ce sens que la Cour n’a pas tenu compte d’une disposition législative pertinente ou d’un précédent qui aurait dû être suivi (Miller c. Procureur général du Canada, 2002 CAF 370, au paragraphe 10).

 

[3]               Pour obtenir gain de cause, il incombait à Apotex de démontrer que, compte tenu de l’arrêt Sanofi qui a depuis été rendu par la Cour suprême, l’arrêt Ratiopharm reposait sur un principe erroné. À notre avis, cette preuve n’a pas été faite. Les principes que notre Cour a énoncés dans l’arrêt Ratiopharm s’accordent avec les règles de droit applicables aux brevets de sélection, et notamment avec celles relatives à la démarche à suivre en ce qui concerne l’antériorité et l’évidence que la Cour suprême du Canada a exposées dans l’arrêt Sanofi.

 

[4]               L’appel sera rejeté avec dépens.

 

 

« Marc Noël »

j.c.a.

 

 

 

Traduction certifiée conforme

Sandra de Azevedo, LL.B.


COUR D’APPEL FÉDÉRALE

 

AVOCATS INSCRITS AU DOSSIER

 

 

DOSSIER :                                                                            A-210-07

 

 

(APPEL D’UNE ORDONNANCE RENDUE PAR LA JUGE HENEGHAN LE 26 MARS 2007 DANS LE DOSSIER T-1255-04)

 

 

INTITULÉ :                                                                           Apotex Inc. c. Pfizer Canada Inc. et Pfizer Limited et Ministre de la Santé

 

 

DATE DE L’AUDIENCE :                                                   le 24 juin 2009

 

 

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR                         les juges Noël, Pelletier et Trudel

 

 

PRONONCÉS À L’AUDIENCE PAR :                               le juge Noël

                                                                                               

 

COMPARUTIONS :

 

H. B. Radomski

Benjamin Hacket

 

POUR L’APPELANTE

 

John B. Laskin

Andrew E. Bernstein

 

POUR LES INTIMÉES

 

AVOCATS INSCRITS AU DOSSIER :

 

Goodmans s.r.l.

Toronto (Ontario)

 

POUR L’APPELANTE

 

Torys s.r.l.

Toronto (Ontario)

POUR LES INTIMÉES

 

 

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